Il toisa l’auditoire sans aucun mal. Il dépassait pratiquement d’une tête chacun de ceux qui se trouvaient là. Il était grand, énorme, devait son embonpoint à ses abus, sa musculature puissante à ses chevauchées régulières, à son appétence pour les batailles.
Sans s’asseoir, il posa les deux mains bien à plat devant lui et regarda, un à un, ceux qui se trouvaient là. Il en fixait un, attendait qu’il baisse le regard puis passait au suivant. Il s’arrêta longuement sur le dernier. Personne ne cherchait à le provoquer. Le duc Raskor faisait peur.